Faisant suite aux intox circulant sur certains sites électroniques concernant "La demande aux agents de la visite technique de n'effectuer aucun contrôle sur les véhicules de transport en commun et les taxis fonctionnant avec des bouteilles de gaz liquéfié, à condition que le véhicule  soit présenté comme s’il fonctionne avec du carburant", le ministère du Transport et de la Logistique précise ce qui suit:

-De nombreux taxis et auto-écoles utilisent le GPL comme carburant sans respecter la réglementation en vigueur, vu que leurs certificats d'immatriculation ne prévoient pas l'utilisation de ce gaz. Par conséquent, les services de l'Agence Technique des Transport Terrestre obligent les titulaires de ces véhicules à retirer tout leur matériel lors de la visite technique de ces véhicules conformément à la réglementation en vigueur. A noter que les taxis collectifs n'utilisent pas le gaz comme carburant tel qu’il a été publié.

-Les services du ministère coordonnent avec les autres ministères concernés afin de régler le statut de ces véhicules dans le cadre des dispositions légales.

 -Les titulaires de ces véhicules ont été autorisés temporairement et de façon limitée à ne pas enlever totalement le matériel lors de la visite technique, compte tenu de leurs plaintes quant au coût élevé de ce processus, et ce, dans l'attente d'une décision finale à ce propos dans les brefs délais.

-Le ministère rappelle que, contrairement à ce qui a été circulé, la loi interdit strictement l’utilisation des bouteilles de gaz à usage domestique comme carburant pour les véhicules  car elles ne peuvent en aucun cas être utilisées au niveau d'un véhicule ni au cours de sa circulation ni lors de la visite technique .

-Il convient de reconfirmer que le ministère du Transport et de la Logistique  est entrain de  trouver des solutions durables à ces situations bloquées depuis des années, et il est prévu d'introduire progressivement l'adaptation de l'énergie électrique en tant qu'énergie propre et alternative, respectueuse de l'environnement dans les transports publics des individus, ce qui contribuerait à la résolution des problèmes afférents à l'utilisation du gaz.